Un trajet ferroviaire reliant Moscou à Pékin totalise près de 8 986 kilomètres, soit l’un des itinéraires passagers les plus longs accessibles en une seule traite. La traversée peut exiger jusqu’à sept jours sans interruption, selon le parcours choisi et le nombre d’arrêts.
Les tarifs varient fortement, oscillant entre quelques centaines et plusieurs milliers d’euros, en fonction du confort, de la classe et des prestations à bord. Certaines lignes imposent des réservations bien en amont, voire des formalités administratives particulières pour franchir les frontières.
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Voyages mythiques : quels sont les plus longs trajets en train à travers le monde ?
Au sommet de cette épopée sur rails trône le Transsibérien. Reliant Moscou à Vladivostok sur près de 9 288 kilomètres, la ligne traverse huit fuseaux horaires et déroule une succession de paysages contrastés. Certains tronçons, reconnus au patrimoine mondial de l’UNESCO, symbolisent à eux seuls la démesure des grandes traversées. Ici, la routine n’a pas sa place : on passe des forêts de bouleaux aux steppes, des villages oubliés aux rives du lac Baïkal.
Plus au sud, le Paris-Shanghai fascine par la complexité de son itinéraire. Ce périple, qui relie la France à la Chine, combine plusieurs réseaux ferroviaires et traverse des pays aussi différents que la Russie, le Kazakhstan et la Mongolie. Ceux qui s’y lancent racontent souvent une aventure tissée d’imprévus, où chaque changement de train forge un souvenir, chaque passage de frontière écrit une nouvelle page du voyage.
D’autres lignes, moins connues mais tout aussi remarquables, méritent d’être citées. Le Toronto-Vancouver au Canada, à bord du “Canadian”, relie l’est à l’ouest du pays sur 4 466 kilomètres, entre forêts boréales et Rocheuses. En Australie, le Perth-Sydney traverse tout le continent, offrant des arrêts au cœur du bush, là où l’horizon semble infini. Plus près de nous, la liaison Lagos-Hendaye trace une diagonale singulière du Portugal à la frontière française.
Voici quelques-uns des grands itinéraires qui font la légende du voyage en train :
- Transsibérien : Moscou – Vladivostok, 9 288 km
- Paris-Shanghai : via plusieurs correspondances, plus de 12 000 km
- Toronto-Vancouver : “Canadian”, 4 466 km
- Perth-Sydney : plus de 4 000 km
- Lagos-Hendaye : la plus longue liaison continue en Europe occidentale
Parcourir le plus long trajet en train du monde, ce n’est pas simplement collectionner les kilomètres. C’est choisir de prendre le temps, de s’immerger dans l’espace, de s’ouvrir à la découverte lente. À chaque étape, le train invite à la contemplation ou à la rencontre, loin de la logique purement utilitaire du transport rapide.
Combien coûte un billet pour ces aventures ferroviaires d’exception ?
S’installer à bord du trajet en train le plus long du monde requiert autant un goût pour l’aventure qu’une réflexion sur le budget à consacrer. Le Transsibérien, référence incontestée des grandes traversées, affiche une gamme de tarifs selon le niveau de confort et la période d’achat. Pour un Moscou – Vladivostok en seconde classe, comptez généralement entre 600 et 900 euros. En première classe, avec cabine privative et prestations étendues, la facture grimpe souvent entre 1 200 et 1 500 euros par voyageur.
Ceux qui rêvent de raffinement misent sur les trains de luxe, comme le Venice Simplon-Orient-Express ou le Golden Eagle Trans-Siberian Express. Ici, les prix s’envolent, dépassant fréquemment 10 000 euros pour une expérience avec restauration haut de gamme, personnel dédié et hébergement somptueux.
De l’autre côté de l’Atlantique, embarquer à bord du Toronto–Vancouver (“The Canadian”) en couchette démarre à environ 700 euros. Opter pour une suite avec vue panoramique et repas compris fait rapidement passer le tarif au-delà de 2 000 euros.
Pour donner un aperçu des budgets à prévoir sur ces parcours emblématiques :
- Trajet Moscou–Vladivostok (Transsibérien) : 600 à 1 500 euros selon la classe
- Venice Simplon-Orient-Express, Golden Eagle : à partir de 6 000 euros, jusqu’à plus de 10 000 euros
- Toronto–Vancouver (“Canadian”) : 700 à 2 500 euros
Pour réserver vos billets de train, privilégiez les plateformes officielles des compagnies ou passez par une agence spécialisée : cela garantit les meilleures conditions tarifaires et un accompagnement solide. La demande reste forte, surtout lors des périodes touristiques ou sur les trains de légende : mieux vaut s’y prendre tôt pour assurer sa place.
Itinéraires, durées et conseils pratiques pour organiser votre périple sur les rails
Les plus longs itinéraires en train dévoilent une diversité surprenante, chaque ligne ayant ses propres codes, ses rythmes et ses paysages. Le fameux Transsibérien relie Moscou à Vladivostok sur quelque 9 288 kilomètres, franchissant sept fuseaux horaires. Le voyage, sans escale, nécessite environ sept jours, mais beaucoup préfèrent ponctuer la traversée d’arrêts pour explorer les villes russes.
À l’ouest, l’itinéraire entre Hendaye et Vladivostok, via Paris, dépasse les 13 000 kilomètres, enchaînant correspondances, contrôles douaniers et changements de langues. En Asie, le parcours Shanghai-Kunming-Vientiane-Bangkok se construit comme un puzzle, alternant trains rapides, lignes régionales et arrêts pour les formalités d’entrée au Laos ou en Thaïlande. En Amérique du Nord, le Toronto–Vancouver (“The Canadian”) sillonne plus de 4 400 kilomètres en quatre jours et trois nuits, de prairies en montagnes.
Quelques recommandations pour aborder ces longs trajets dans les meilleures conditions :
- Anticipez l’achat de billets, surtout pour les trains de légende ou en haute saison.
- Choisissez la classe en fonction de la durée et du niveau de confort souhaité.
- Vérifiez les exigences de visa pour chaque pays traversé : les formalités diffèrent selon les frontières.
- Consultez les horaires, certains trains n’offrent qu’un départ hebdomadaire.
Préparez-vous à laisser le temps filer à un autre rythme. Au fil des rails, les conversations dans le wagon-restaurant et les heures à contempler le paysage composent une expérience unique, loin de la frénésie des déplacements habituels. À la descente du train, c’est souvent la mémoire du voyage, plus que la destination, qui laisse la plus forte empreinte.